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Notre alimentation peut avoir des conséquences plus ou moins positives sur notre santé mais aussi sur la planète. Nous pouvons tous, à notre niveau, agir pour préserver l’environnement ; chaque petite action compte. Comment s’y prendre ? Voici quelques pistes pour essayer déjà de réduire l’impact de notre alimentation sur la planète.
Le saviez-vous ? Le quart des émissions de gaz à effet de serre - des gaz présents dans l’atmosphère terrestre qui participent au changement climatique - d’un Français provient du contenu de nos assiettes.
Selon nos habitudes alimentaires, ce que nous mangeons peut avoir des conséquences sur l’environnement. L’agriculture, la pêche, la transformation, le transport, le stockage et la distribution des produits… sont des étapes qui peuvent consommer de l’énergie et ont un impact sur la planète plus ou moins important.
Répartition des émissions de gaz à effet de serre de l’alimentation des Français
Source : ADEME
L’agriculture est essentielle pour une grande partie de notre alimentation : produire des fruits, des légumes, des produits céréaliers ou des aliments pour les animaux… Mais, dans certains cas, l’agriculture peut avoir un impact sur la planète en émettant des gaz à effet de serre ou en entraînant la dégradation des sols. Toutefois, certains modes de production sont respectueux de l’environnement, des animaux et des sols - c’est le cas par exemple de l’agriculture biologique.
L’utilisation de pesticides en agriculture n'est pas systématique. Certains modes de production n’utilisent pas de produits chimiques de synthèse (comme certains engrais, pesticides…) - c’est le cas de l’agriculture biologique par exemple. Mais dans certains cas, des pesticides sont utilisés ; ils peuvent avoir alors un impact négatif sur l’environnement Les pesticides sont des substances chimiques utilisées pour diverses raisons : éliminer les champignons, tuer les insectes ravageurs et parasites ou lutter contre les « mauvaises » herbes. Leur utilisation excessive peut entrainer la contamination des sols, la pollution des eaux…
Le transport des produits peut également avoir des conséquences plus ou moins positives sur l’environnement. Des fruits ou légumes produits localement par exemple n'auront parcouru que peu de kilomètres pour arriver dans les points de vente. Ainsi, dans le cas des circuits courts de proximité, le transport des produits pollue moins que pour d’autres importés par avion, en bateau ou en camion et ont parfois parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver dans les rayons des supermarchés. Ces moyens de transport émettent des gaz à effet de serre qui polluent et favorisent le réchauffement climatique. Le mode de transport utilisé par le consommateur pour acheter ses produits alimentaires aura aussi un impact sur l’environnement. Si vous le pouvez, préférez les mobilités actives pour aller faire vos courses (marche à pied, vélo…) : c’est meilleur pour la planète et cela permet de bouger.
Pour la santé, il est recommandé de réduire la consommation de charcuterie (pas plus de 150g par semaine), de privilégier la volaille mais de réduire les autres viandes comme le porc, bœuf, veau, mouton, agneau, abats (pas plus de 500g par semaine).
Les produits d'origine animale, et en particulier la viande, ont généralement un impact plus élevé sur l'environnement que les produits végétaux. Élevage, production des aliments pour les animaux sont autant d’étapes qui font de la viande le principal déterminant de l’impact de notre alimentation sur la planète. Réduire sa consommation de viande permet de privilégier des produits de qualité, issus de l’agriculture biologique et de réduire son impact sur l'environnement.
Changer ses habitudes, ça prend du temps ! Allez-y petit à petit, en intégrant progressivement des alternatives à la viande à vos repas comme par exemple des lentilles, des haricots, des pois chiches…
Découvrez toutes nos idées de recettes gourmandes et faciles à préparer avec des légumes secs et des féculents complets.
La surpêche est la pêche excessive de certains poissons ou fruits de mer qui peut mener à la disparition d’espèces et à la destruction des fonds marins.
À ce jour, on estime que 90% des stocks de poissons sont surexploités . Pour réduire l’impact de la pêche sur la planète, il est important, autant que possible, de choisir des poissons issus de la pêche durable. Pour les identifier, vous pouvez vous aider du label « Pêche Durable ». Il est également préférable de consommer du poisson pêché localement pour respecter la saisonnalité mais aussi de privilégier des « petits » poissons situés en bas de la chaine alimentaire (sardine, maquereau, anchois, hareng…).
Pour la santé, il est recommandé de consommer du poisson 2 fois par semaine, dont un poisson gras (sardines, maquereau, hareng, saumon… pour leur apport en oméga 3).
Découvrez nos recettes de poissons pour varier les saveurs et les espèces.
Il est possible de réduire l’impact de son alimentation sur la planète en adoptant des gestes simples au quotidien ! Pour manger plus « durable », vous pouvez :
Lorsque vous faites vos courses, vous pouvez aussi vous aider de l’Éco-Score pour choisir vos produits !
N’hésitez pas à télécharger l’application Etiquettable, gratuite et destinée à l’alimentation durable. Elle y recense les produits de saison, des recettes bas carbone, les espèces de poissons menacées…
Connaissez-vous votre impact sur la planète ? Évaluez-la avec le simulateur Nos Gestes Climat de l’ADEME !
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